Haïku de cœur
Rèsidents ayant participès au grè de leurs envies
Jean-Claude Alavant
Jean-Claude a de nombreux souvenirs, égrainés lors de notre entretien : « j’ai appris à tricoter à l’école, j’avais 14 ans, c’était pendant la guerre ».
J’ai toujours voyagé, Venise tellement beau. J’étais menuisier, comme mon père. C’est une passion de travailler le bois, c’est dans l’âme, quand on sait qu’il y a de la vie. »
J’ai toujours voyagé, Venise tellement beau. J’étais menuisier, comme mon père. C’est une passion de travailler le bois, c’est dans l’âme, quand on sait qu’il y a de la vie. »
JANINE LANGLOIS
un arbre fait d’encre
sur une feuille si blanche
il fait son effet
sur une branche
essaie de s'évaporer
un petit oiseau
sur une feuille si blanche
il fait son effet
sur une branche
essaie de s'évaporer
un petit oiseau
JANINE LANGLOIS
Un oiseau qui essaie de s’évaporer
JANINE LANGLOIS
JEAN-PIERRE LEBOURHIS
Il se remémore lors d’un atelier dessin un souvenir d’enfance et nous le raconte. Sa sœur est partie aux
Etats-Unis après la guerre avec un américain. Elle a pris le bateau : le Liberté. Il a choisi de le dessiner.
« Rien n’est jamais trop tard »
« Rien n’est jamais trop tard »
FRANÇOISE LECLERC JULIEN
THÉRÈSE LANGLOIS
MARGUERITE HAMEL
En dessinant Marguerite parlait, nous racontait son dessin, toute une histoire :
un hochet d’enfant, qui devient une femme, qui devient une partie de pêche.
LÉONE ABADIA
JEAN-CLAUDE POTDEVIN
« Dans le ciboulot, ça bouillonne »
Jean-Claude faisait les marchés de Déville et de Maromme, il vendait
« des bonbons, verts, jaunes, rouges », aussi des poireaux, carottes, choux, pour se payer le cinéma et le tabac.
« J’ai travaillé dès 14 ans, à la mort du père. » Il a fait de nombreux métiers, « au diesel, au port, à l’usine ; docker, mécano ». Il avait une mobylette trafiquée pour se déplacer.
« Quand j’étais jeune, j’aimais bien dansé, le jazz, le rock, la valse non. »
Jean-Claude faisait les marchés de Déville et de Maromme, il vendait
« des bonbons, verts, jaunes, rouges », aussi des poireaux, carottes, choux, pour se payer le cinéma et le tabac.
« J’ai travaillé dès 14 ans, à la mort du père. » Il a fait de nombreux métiers, « au diesel, au port, à l’usine ; docker, mécano ». Il avait une mobylette trafiquée pour se déplacer.
« Quand j’étais jeune, j’aimais bien dansé, le jazz, le rock, la valse non. »
EDITH BERRY
YOLANDE DESAUBRY
BERNADETTE DUVIELGUERBIGNY
RENÉ DUFOUR
La mer se dessine sous les doigts de Marguerite, puis le frère et la sœur, une bétaillère, un avion apparaissent dans sa mémoire et prennent forme sur le papier.
GINETTE KENDI
J'écris mal
j'ai écris porte
au lieu de fenêtre
j'ai écris porte
au lieu de fenêtre
ANDRÉ PICHART
ennuis dans la vie
faut s'y faire
faut s'y faire
ANDRÉ PICHART
Etant donné votre décolleté
je pourrai y peindre
un collier
je pourrai y peindre
un collier
LOUISE RIBIÈRE