Passeurs d’Images est un dispositif souple : on y imagine des projets sur mesure, au regard du profil des publics, des préoccupations des professionnels qui les accompagnent (éducateurs, animateurs, infirmiers, conseillers en insertion, enseignants spécialisés, militants, etc.) et de la sensibilité de l’artiste mobilisé sur chacun de ces projets.
Car ici réside un autre axe fort de Passeurs d’Images : les actions sont conduites en lien avec ou par des professionnels de la culture ou des artistes de l’image.

Initialement circonscrit au domaine du cinéma, Passeurs d’Images a progressivement envisagé l’image dans tous ses états : photographie, transmédia, installations vidéos, jeux vidéos, séries, etc.
Les projets sont parfois transdisciplinaires et s’invitent alors la musique, la peinture, le cirque, la poésie, la radio, la danse, le théâtre, les arts de la rue, etc.

Ces projets sont parfois des actions de médiation, c’est-à-dire de rapprochement entre les publics et les oeuvres (films, photographies, etc.) ou les lieux de diffusions (salles de cinéma, galeries d’art, etc.). Ces actions provoquent souvent des rencontres entre ces publics et des artistes.

Plus souvent, ce sont des actions culturelles, c’est-à-dire des ateliers d’éducation artistique à l’image, qui peuvent prendre la forme d’ateliers de programmation ou de création. Alors, naissent des courts-métrages réalisés par les participants eux-mêmes, accompagnés d’un intervenant professionnel. Ces films d’atelier permettent aux publics de s’exprimer et sont projetés, aussi souvent que possible, en salle de cinéma. Cette étape de valorisation prolonge le travail de renforcement de l’estime de soi travaillé lors de ces ateliers, en parallèle des objectifs d’éducation artistique et d’éducation à l’image.