Haïku de cœur
Hélène SAUTEREAU
Poème 1 : Ma très chère amie
mystère de ton sourire
mystère de tes tristesses
et entre tous, mystères de ton rire
de tes rires en éclats, qui brisaient les silences
et sonnaient des aurores
quand nos jeunesses se croyaient
« éternelles jeunesses »
et les clairs et radieu
jeux intrépides
joies de dire avec quelques « Noëls »
quelques « dieux »
quelques « je t'aime »
nous avons bâti nos vies
avec la patience « d'être »,
de « souffrir »
des vies comme toutes les vies
qui refusaient que la vie ne soit
que « cette vie »...
mystère de tes tristesses
et entre tous, mystères de ton rire
de tes rires en éclats, qui brisaient les silences
et sonnaient des aurores
quand nos jeunesses se croyaient
« éternelles jeunesses »
et les clairs et radieu
jeux intrépides
joies de dire avec quelques « Noëls »
quelques « dieux »
quelques « je t'aime »
nous avons bâti nos vies
avec la patience « d'être »,
de « souffrir »
des vies comme toutes les vies
qui refusaient que la vie ne soit
que « cette vie »...
La fluidité de la voile
me fait oublier
que le coquelicot se flétrit
me fait oublier
que le coquelicot se flétrit
Le soir tombe, j’attends la nuit totale, la voie lactée enchante mon regard et les lucioles illuminent mon jardin.
Je suis en paix...
Il neige et il fait nuit les flocons caressent doucement la lune
Je suis en paix...
Il neige et il fait nuit les flocons caressent doucement la lune
Poème 2
je traverse les nuées comme un voile qui m'enveloppe
je retiens mon souffle
un nuage caresse ma joue, m'effleure, me frôle. Je vole, je flotte, je rêve.
La quiétude m'envahit, je suis en paix, en communion avec cette nature si belle
Ô temps suspends ton vol, et vous,
heures propices suspendez votre cours
Je me sens légère et sans âge.
L'espoir me guide et me rassure.
Plus de larmes ni de souffrance
mais il faut redescendre...
Nous glissons lentement vers la terre ferme
la voile se détent, se plisse, s'affale
telle un coquelicot qui se flétrit à la tombée du jour
Et nous nous posons, en douceur,
dans une prairie fleurie de gentianes
Alors, le rêve est-il fini ?
Non !
Tant de souvenirs à raconter
Tant d'amour à donner
Tant de moments à partager
je retiens mon souffle
un nuage caresse ma joue, m'effleure, me frôle. Je vole, je flotte, je rêve.
La quiétude m'envahit, je suis en paix, en communion avec cette nature si belle
Ô temps suspends ton vol, et vous,
heures propices suspendez votre cours
Je me sens légère et sans âge.
L'espoir me guide et me rassure.
Plus de larmes ni de souffrance
mais il faut redescendre...
Nous glissons lentement vers la terre ferme
la voile se détent, se plisse, s'affale
telle un coquelicot qui se flétrit à la tombée du jour
Et nous nous posons, en douceur,
dans une prairie fleurie de gentianes
Alors, le rêve est-il fini ?
Non !
Tant de souvenirs à raconter
Tant d'amour à donner
Tant de moments à partager