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Formation d’éducation aux images pour les PEP 76

Décembre 2023

Les 4 et 5 décembre, 10 personnes (éducateurs, psychologue, éducateur technique spécialisé, secrétaire, orthophoniste…) ont participé à une formation d’éducation aux images Passeurs d’images animée par Florence Guillaume, médiatrice cinéma.


La première matinée, les participants ont découvert l’intérêt des projets d’éducation aux images, ils ont visionné des films réalisés en atelier par des jeunes et découvert le fonctionnement de l’image animée en fabriquant notamment des jouets d’optique : thaumatrope, praxinoscope… des procédés nous venant du pré-cinéma et très ludiques.

L’après-midi a été consacrée à la réalisation d’un film avec un téléphone à la manière des frères Lumière (un plan fixe avec du mouvement, un début et une fin, autour de 30 secondes). Ça oblige à réfléchir, à penser à une mise en scène. Ensuite ont été abordés les échelles de plan, les mouvements de caméra, le cadrage, les angles de prise de vue, le son (dialogues, bruitages, musique), le montage... à utiliser en fonction du propos et des situations du film. Une même scène peut être filmée de nombreuses façons, c’est réfléchi au moment de filmer. D’autres films ont été filmés avec des téléphones portables avec une attention toute particulière portée sur les raccords.

La deuxième matinée, les participants ont fait un tour d’horizon des différents films qui existent : des longs métrages, des courts métrages, des films en prise en vue réelle, des films d’animation : dessins animés, stop motion (papier découpé, pâte à modeler…), images de synthèse, des fictions, des documentaires (qui partent du réel), des films expérimentaux (une proposition d’expérience visuelle). Ils ont découvert ce qu’est un atelier de programmation en visionnant 4 courts métrages sur les handicaps : "Triomphe" d’Audrey Espinasse, "Ya basta!" de Gustave Kervern, "Les chaussures de Louis" de Manon Philippe, Théo Jamin, Kayu Leung et Jean-Géraud Blanc, "Mon petit frère de la lune" (un film d’animation documentaire) de Frédéric Philibert. L’intervenante a expliqué que l’animation est créée à partir de rien, donc tout ce qu’on voit à l’image est intentionnel, vient de la volonté de l’auteur. C’est intéressant de questionner ces choix ensuite. Deux films sont choisis par le groupe et tous ses apports éducatifs sont listés, ils font écho aux stagiaires et à la réalité de leurs structures.

L’après-midi a commencé par une présentation des points forts et inconvénients des différents appareils pour filmer. Enregistrer le son mais aussi une présentation des stabilisateurs, des éclairages… À la demande du groupe, l’intervenante a abordé les fake news en leur proposant de découvrir un documenteur "The centrifuge brain project" et de l’analyser. Tout est faux : le chercheur, son nom, le décor, les graphiques "scientifiques", les manèges truqués, le chercheur regarde le pseudo interviewer, des vraies images d’archives sont détournées en mettant un faux titre… Tout est construit. Les stagiaires ont visionné ensuite un vrai reportage sur la rentrée pour en repérer les codes et des documenteurs réalisés par Florence Guillaume avec des collégiens. Les participants ont réalisé à leur tour un faux reportage sur un androïd en inclusion dans la formation !

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