Audacieuses
Programme de 4 courts métrages
AGENDA
Projection/rencontre, vendredi 19 septembre 2021 à 20h30, cinéma Ariel, Mont-Saint-Aignan (76)
Les films :
Burn out de Cécile Carré,
Fuck les gars d’Anthony Coveney,
Pile poil de Lauriane Escaffre et Yvonnick Muller,
Romance, abscisse et ordonnée de Louise Condemi.
La jeunesse à l’honneur
Dans le cadre des journées du Matrimoine, a eu lieu la projection du programme Audacieuses, suivie d’un échange avec la salle, Florence Guillaume, médiatrice, et Mélanie Boissonneau, enseignante-chercheuse, spécialiste de la question des genres au cinéma.
Ce programme constitué par l’Agence du court-métrage et l’AFCAE, ayant tous en commun de présenter des personnages de jeunes femmes qui, confrontées à différentes situations, font entendre leur voix et leur audace !
Rassembler des films au sein d’un même programme permet d’une part, d’offrir une visibilité à ces films courts, qui, en dehors de festivals sont peu accessibles au grand public, et, d’autre part, de trouver place dans un ensemble donnant un sens plus large, et permettant des échanges entre les films.
Pour Mélanie Boissonneau, le programme Audacieuses est intéressant et précieux à plus d’un titre. Tout d’abord parce qu’il n’est absolument pas représentatif de la production mondiale et même française. Avec 2 réalisatrices (Cécile Carré, Louise Condemi), une co-réalisation mixte (Lauriane Escaffre, Yvonnick Muller) et un réalisateur (Anthony Coveney), Audacieuses est loin de correspondre aux chiffres des dernières études européennes et américaines, qui décomptent une moyenne de 19 % de femmes réalisatrices de cinéma en Europe (24% en France), 10 % de réalisatrices de fiction à la télévision et 10,6% (en 2019) de femmes réalisatrices dans les 100 plus gros succès du box-office américain. Avec ses héroïnes fortes, indépendantes, et omniprésentes à l’écran, Audacieuses se démarque aussi d’une production audiovisuelle où les femmes occupent 37 % des rôles principaux, et n’occupent que 35 % du temps de parole à l’écran.
À cette présence quantitative des femmes devant et derrière la caméra dans Audacieuses, s’ajoute la qualité de personnages en guerre contre les stéréotypes (Fuck les gars) et la pression sociale (Burn-Out), et en quête d’affirmation (Romance, abscisse et ordonnée) et d’émancipation (Pile Poil). Un programme qui fait du bien !
Le public, composé pour moitié de jeunes entre 12 et 18 ans, s’est montré très expressif durant la projection : rires, cris d’indignation, applaudissements…!
La discussion qui a suivi a été particulièrement riche et animée.
Dans le cadre des journées du Matrimoine, a eu lieu la projection du programme Audacieuses, suivie d’un échange avec la salle, Florence Guillaume, médiatrice, et Mélanie Boissonneau, enseignante-chercheuse, spécialiste de la question des genres au cinéma.
Ce programme constitué par l’Agence du court-métrage et l’AFCAE, ayant tous en commun de présenter des personnages de jeunes femmes qui, confrontées à différentes situations, font entendre leur voix et leur audace !
Rassembler des films au sein d’un même programme permet d’une part, d’offrir une visibilité à ces films courts, qui, en dehors de festivals sont peu accessibles au grand public, et, d’autre part, de trouver place dans un ensemble donnant un sens plus large, et permettant des échanges entre les films.
Pour Mélanie Boissonneau, le programme Audacieuses est intéressant et précieux à plus d’un titre. Tout d’abord parce qu’il n’est absolument pas représentatif de la production mondiale et même française. Avec 2 réalisatrices (Cécile Carré, Louise Condemi), une co-réalisation mixte (Lauriane Escaffre, Yvonnick Muller) et un réalisateur (Anthony Coveney), Audacieuses est loin de correspondre aux chiffres des dernières études européennes et américaines, qui décomptent une moyenne de 19 % de femmes réalisatrices de cinéma en Europe (24% en France), 10 % de réalisatrices de fiction à la télévision et 10,6% (en 2019) de femmes réalisatrices dans les 100 plus gros succès du box-office américain. Avec ses héroïnes fortes, indépendantes, et omniprésentes à l’écran, Audacieuses se démarque aussi d’une production audiovisuelle où les femmes occupent 37 % des rôles principaux, et n’occupent que 35 % du temps de parole à l’écran.
À cette présence quantitative des femmes devant et derrière la caméra dans Audacieuses, s’ajoute la qualité de personnages en guerre contre les stéréotypes (Fuck les gars) et la pression sociale (Burn-Out), et en quête d’affirmation (Romance, abscisse et ordonnée) et d’émancipation (Pile Poil). Un programme qui fait du bien !
Le public, composé pour moitié de jeunes entre 12 et 18 ans, s’est montré très expressif durant la projection : rires, cris d’indignation, applaudissements…!
La discussion qui a suivi a été particulièrement riche et animée.
- Mots-clés: Ateliers