COMMENT CRÉER UNE AFFICHE ?
- De qui/quoi parle-t-on ? Quelle est la «personne qui communique» ville, association, collectif, ... etc
- De quoi s’agit-il : affiche de film, manifestation sportive, concert, fête....
- Quand a lieu l’événement : s’agit-il d’une affiche de film, date de sortie en salles, concert ou manifestation sportive, lieu, horaire, et le cas échéant tarif.
- Renseignements pratiques : numéro de téléphone, adresse, lieu.
- A qui est destinée l’affiche.
- Objectifs de l’affiche L’affiche véhicule un message publicitaire, promotionnel ou informatif qui doit être lisible et mémorisable immédiatement.
le 4x3 (les grandes affiches sur les murs, panneaux publicitaires bordant les routes...), les formats pour les abribus. Le plus souvent on à faire aux formats classiques comme le 60 x 80 cm.
Mais les affiches au format A3 (29,7 x 42 cm) sont très utilisées car elle peuvent être imprimées «en interne». Les formats sont définis en fonction des emplacements où vont se trouver les affiches (vitrine, abribus, entrée d’un lieu public, fronton d’un cinéma... etc.)
- Le titre (15ème spectacle de danse par exemple), il «agrippe» l’oeil et l’incite à chercher les infos utile au lecteur.
- Quand ( 24 septembre 2010), heure (20h30)
- Où ( Zénih) - réservation (numéro vert 0 800 xxx ....)
- Logos des partenaires le cas échéant.
De même le titre peut devenir une forme graphique à part entière (exemple 8) ou «épouser» un visuel (exemple 7). Il faut également penser à mettre en avant certains mots-clé en les graissant ou les grossissant. Une fois le titre défini, il est très utile de mettre à l’écrit toutes les images qui viennent à l’esprit, ce que le sujet évoque. Ce petit travail permet de ne pas se bloquer immédiatement dans une réponse trop facile, et de trouver des idées auxquelles on n’aurait pas forcément pensé en premier lieu. Après cet exercice on peut commencer à rechercher de quelle manière on va créer le visuel de l’affiche.
Exemples :
Si l’on pense à la signalétique du code de la route cela devient évident. Les panneaux utilisant le rouge vont signaler un danger ou une interdiction.
Les panneaux bleus servent aux indications directionnelles. Le rouge évoque la chaleur et l’énergie - c’est une couleur chaude - alors que pour le bleu ce sera le calme (exemple 5), la tranquillité, c’est une couleur jugée froide.
Afin que la composition générale de l’affiche soit harmonieuse, on choisit généralement des couleurs proches (bleus et verts par exemple).
Si l’on souhaite au contraire une visuel plus contrasté on opte pour des couleurs qui vont créer un contraste chaud/froid, bleu et rouge par exemple..
Le constraste de couleurs dites complémentaires est un des plus utilisé. C’est un contraste couleur chaude / couleur froide (exemple 2).
Ce type de contraste donne davantage de mouvement et est plus vibrant.
En règle générale les couleurs chaudes donnent le sentiment d’avancer tandis que les couleurs froides donnent le sentiment de reculer surtout si ces dernières sont placées les unes à côté des autres (exemple 1).
Exemples 3-4 : Le feu en rouge ressort bien sur le fond vert. Mais sur l’image 4 le fond jaune donne une intensité bien plus «dramatique» à l’image.
Exemples 7-8 : En utilisant des couleurs froides (image 7) la sensation de chaleur «dégagée» par le mot ne ressort pas du tout, au contraire de l’image 8 qui utilise des tons chauds.
Si la couleur est d’une aide précieuse il ne faut cependant pas en abuser. Surcharger peut nuire au message que l’on souhaite faire passer (exemple 9 ).
Utiliser une palette sobre est souvent gage de réussite. Il faut que l’impression générale reste harmonieuse. Et surtout si une couleur est utilisée en petite quantité sur un grand aplat par exemple, l’oeil sera immédiatement attiré par celle-ci (exemple 10).
L’image 11 utilise des tons vifs et assez bariolé. L’image 12 au contraire est composée de tons chauds similaires mais plus ou moins clair.
Le sentiment d’harmonie est bien plus net, et la gamme de marrons orangés donne une impression de chaleur.
L’orientation de la photo peut changer la perception de l’image. Et intégrer le texte dans le «sens» de son contenu et de la photo peut être intéressant.
Exemples 3-4 / 5-6 :
Le gros plan sur l’oeil (exemple 4) permet d’insister sur la notion de précision du regard contrairement à l’exemple 3 dans le quel le mot regarder semble plus général. Dans la première composition (exemple 5), on a affaire à une jolie photo de papillon. Dans la seconde (exemple 6) le zoom sur la tête du papillon lui donne un caractère comique.
Exemples 7-8 :
Au contraire dans cet exemple on veut laisser place à l’idée d’air et d’espace. Il est donc préférable de laisser la photo s’épanouir sur tout le support.
Exemple 9 :
Comme dans le chapitre sur la couleur, un tout petit détail de photo sur une aplat uni, attire l’oeil immédiatement
Il permet des compositions ludiques et modernes. C’est un bon moyen de créer un visuel lorsque cela n’est pas possible d’un point de vue budgétaire ou technique.
Pour aller plus loin, consulter la fiche professeur "affiche de cinéma" et la ressource pédagogique "L’affiche de cinéma" ci-dessous :