L’homme qui rétrécit ne se contente pas d’être un classique de la science fiction : il fait partie des films mythiques du genre. Il comprend des séquences d'anthologies, comme la confrontation avec le chat ou l’araignée, réalisées grâce à ce qu’on appelle encore des “trucages” magnifiques.
C’est aussi, en 1957, en pleine guerre froide et menace nucléaire, un film qui s’interroge sur les dérives et les dangers de la science. Comment a t’on pu concevoir une arme dont il est impossible de mesurer la puissance destructrice ?
C’est enfin une belle métaphore sur l’avenir incertain de l’humanité dans un univers où l’environnement domestique devient hostile et le quotidien cauchemardesque.