Elephant Man
David Lynch, USA, 1981, 2h05
Synopsis :
Londres, 1884. Le chirurgien Frederick Treves découvre un homme complètement défiguré et difforme, devenu une attraction de foire. John Merrick, " le monstre ", doit son nom de Elephant Man au terrible accident que subit sa mère. Alors enceinte de quelques mois, elle est renversée par un éléphant. Impressionné par de telles difformités, le Dr. Treves achète Merrick, l'arrachant ainsi à la violence de son propriétaire, et à l'humiliation quotidienne d'être mis en spectacle. Le chirurgien pense alors que " le monstre " est un idiot congénital. Il découvre rapidement en Merrick un homme meurtri, intelligent et doté d'une grande sensibilité.
Synopsis :
Londres, 1884. Le chirurgien Frederick Treves découvre un homme complètement défiguré et difforme, devenu une attraction de foire. John Merrick, " le monstre ", doit son nom de Elephant Man au terrible accident que subit sa mère. Alors enceinte de quelques mois, elle est renversée par un éléphant. Impressionné par de telles difformités, le Dr. Treves achète Merrick, l'arrachant ainsi à la violence de son propriétaire, et à l'humiliation quotidienne d'être mis en spectacle. Le chirurgien pense alors que " le monstre " est un idiot congénital. Il découvre rapidement en Merrick un homme meurtri, intelligent et doté d'une grande sensibilité.
Pourquoi avons-nous choisi ce film ?
John Merrick a existé… Le docteur Treves le découvre dans des circonstances similaires à celles relatées par le film. Il espérait que John ne soit pas conscient de son état mais découvre progressivement qu’ “ il possédait une sensibilité aiguë, et, pis encore, une imagination romantique ”. La neurofibromatose généralisée n’avait pas atteint ses capacités intellectuelles. La fin de la vie de John Merrick correspond factuellement à ce qu’a filmé Lynch.
Lynch n’a joué ni le fantastique ni l’épouvante. Il dévoile d’emblée le songe utérin d’un être qui, naissant à la vie, constate qu’il fait éclore chez ceux qui le contemplent le dégoût, l’incompréhension et aussi la cruauté.
Elephant Man compte parmi les grands films de voyeurisme : à mettre en scène des voyeurs, des médecins, des spectateurs à la foire Lynch nous conduit à nous interroger sur nous-mêmes, spectateurs de cinéma. Le noir et blanc et l’utilisation font sens pour atteindre la simplification esthétique et dramatique de la tragédie.
Elephant Man est un miroir tendu à nous-mêmes, une parabole de l’innocence.
Lynch n’a joué ni le fantastique ni l’épouvante. Il dévoile d’emblée le songe utérin d’un être qui, naissant à la vie, constate qu’il fait éclore chez ceux qui le contemplent le dégoût, l’incompréhension et aussi la cruauté.
Elephant Man compte parmi les grands films de voyeurisme : à mettre en scène des voyeurs, des médecins, des spectateurs à la foire Lynch nous conduit à nous interroger sur nous-mêmes, spectateurs de cinéma. Le noir et blanc et l’utilisation font sens pour atteindre la simplification esthétique et dramatique de la tragédie.
Elephant Man est un miroir tendu à nous-mêmes, une parabole de l’innocence.
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